mercredi 16 janvier 2008
Le Global et le Local
Le fait est que la science se heurte actuellement à des problématiques nouvelles. L'expérience d'Aspect, l'Astrophysique, le Vivant, et maintenant l'Esprit viennent apporter leurs lots de questions, de méthodes, et d'approche.
Dernièrement la "théorie du tout" d'Anthony Garrett a jetté le trouble dans la communauté scientifique. Difficile à appréhender, elle propose un édifice auto-suffisant, qui prend en compte le global et le local.
On peut approcher cette problématique en réfléchissant à l'expérience simple suivante : Soit un observateur placé dans une boîte, qui possède un mécanisme tel, que, en fonction de l'endroit où se pose son regard, les parois de la boîte changent d'aspect. L'observateur a des appareils, et donc peut se rendre compte du changement d'aspect des parois.
Dans un premier temps il va tenter de déduire des lois de changement des aspects de son Univers, peut être en fonction de Lois déterministe, voire probabilistes.
Mais probablement qu'un jour, à force de tester ses Lois il se rendra compte que le fait même de prédire quelque chose avec ses théories (indépendantes de son propre regard, l'observateur ne se rend pas compte que ce qu'il perçoit dépend de lui même, ou ne veut pas l'admettre), il va commencer à se poser la question de son propre rôle dans l'observation.
Puis il va comprendre que lui même, son esprit qui a cherché à comprendre son Univers, dépend de la boîte aussi, puisque placé dans un autre type de boîte il se poserait sans doute des questions bien différentes !
Alors il devra inventer autre chose. Une Loi d'Interaction Globale "Boite - Observateur"... Et comme il ne peut pas penser à deux objets simultanément, il se rendre compte de la vérité relative de cette Loi Globale, qui dépendra des moments où son Esprit pensera localement.
Alors il comprendra que Local et Global sont en interaction, et que la Loi Ultime unifie les deux, avec un "trou" d'information incompressible, dû au fait qu'on ne peut penser deux choses en même temps, qu'en pensant localement on ignore le global, et inversement.
mardi 8 janvier 2008
Du rapport des temps
Je reviens sur la notion du temps.
On sait depuis Einstein que le temps est relatif au référentiel dans lequel on le mesure. En effet dans un référentiel R2 en accélération par rapport à un référentiel R1, le temps s'écoule plus lentement dans R2 que dans R1 (cf le paradoxe des jumeaux, celui qui part paraît plus jeune quand il revient).
Du fait de l'équivalence entre gravité et accélération, la même chose se produit entre une horloge tranquilement posée dans l'espace et une autre posée au bord d'un corps massif et subissant son accélération.
Ceci étant dit il faut absolument revenir sur tout un tas de choses qui me paraissent très mal prises en compte.
Quand on parle de 13,5 milliard d'années pour l'âge de l'Univers, à quelle horloge faisons nous référence ? Celle posée dans un espace intrergalactique, ou celle posée au bord d'un trou noir massif ? Que marquent-elles ces deux horloges comme temps relatif, par rapport à une troisième ? La même chose ? Certainement pas !
Revenons même à quelque chose de plus près de nous : l'Histoire géologique. Quand on parle de "600 millions d'années", de quoi s'agit-il ? De l'horloge "carbonne 14" ? Mais alors s'agit-il de 600 millions de révolution de la terre autour du soleil ? Comment s'assurer que l'horloge relative aux révolutions terrestre est toujours en phase avec celle du carbone 14 au "fil du temps" si on peut dire, par rapport à une troisième horloge placée "au loin" ?
Le soleil n'a-t-il pas une masse qui diminue au cours du temps, et donc un champ de gravité qui fait de même ? Et la terre ?
Et si, localement, on peut admettre une corrélation "approximativement exacte" du fait de faibles variations des "forces qui régissent le temps propre de ces horloges", qu'en est-il du temps mesuré à la surface d'un trou noir proche ?
13,5 milliards d'années pour nous, c'est combien de secondes au bord d'un trou noir ?
On sait depuis Einstein que le temps est relatif au référentiel dans lequel on le mesure. En effet dans un référentiel R2 en accélération par rapport à un référentiel R1, le temps s'écoule plus lentement dans R2 que dans R1 (cf le paradoxe des jumeaux, celui qui part paraît plus jeune quand il revient).
Du fait de l'équivalence entre gravité et accélération, la même chose se produit entre une horloge tranquilement posée dans l'espace et une autre posée au bord d'un corps massif et subissant son accélération.
Ceci étant dit il faut absolument revenir sur tout un tas de choses qui me paraissent très mal prises en compte.
Quand on parle de 13,5 milliard d'années pour l'âge de l'Univers, à quelle horloge faisons nous référence ? Celle posée dans un espace intrergalactique, ou celle posée au bord d'un trou noir massif ? Que marquent-elles ces deux horloges comme temps relatif, par rapport à une troisième ? La même chose ? Certainement pas !
Revenons même à quelque chose de plus près de nous : l'Histoire géologique. Quand on parle de "600 millions d'années", de quoi s'agit-il ? De l'horloge "carbonne 14" ? Mais alors s'agit-il de 600 millions de révolution de la terre autour du soleil ? Comment s'assurer que l'horloge relative aux révolutions terrestre est toujours en phase avec celle du carbone 14 au "fil du temps" si on peut dire, par rapport à une troisième horloge placée "au loin" ?
Le soleil n'a-t-il pas une masse qui diminue au cours du temps, et donc un champ de gravité qui fait de même ? Et la terre ?
Et si, localement, on peut admettre une corrélation "approximativement exacte" du fait de faibles variations des "forces qui régissent le temps propre de ces horloges", qu'en est-il du temps mesuré à la surface d'un trou noir proche ?
13,5 milliards d'années pour nous, c'est combien de secondes au bord d'un trou noir ?
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